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N'ayant pas de logique scientifique, les hommes du paléolithique confrontés à l'observation des phénomènes naturels tels que la pluie, le vent, la neige, le soleil et l'influence des périodes froides et chaudes sur les végétaux, ..., redoutent ces puissances naturelles "magiques" et impossibles à maîtriser. Ils utilisent alors la danse comme moyen d'attirer l'attention des dieux sur les hommes (provoquer la pluie, danses solaires, lunaires, ...). L'une des plus anciennes représentations de danseur que l'on connaisse est celle d'un danseur qui tournoie sur lui-même (certainement pour les effets psychosomatiques que cela procure : perte du sens de la localisation de l'espace, vertige, une sorte de dépossession de soi-même). On remarque que partout dans le monde, et à toutes les époques, l'état de transe est entre autres atteint par le tournoiement (chamans, lamas, derviches, exorcistes musulmans, sorciers africains, ...). Le système de survie du paléolithique est fondé sur l'animal, les danses ne peuvent que s'y référer. Dans les grottes, ces peintures sont isolées des autres représentations, ce qui démontre bien l'importance de ces rites. La danse devient le seul moyen de se mettre en transe, de sortir du monde visible et de communiquer avec les "esprits".
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